Poèmes d'un chaton noir
Si jamais il vous arriver de pleurer
Un soir, deux soirs, ou durant tout l'été
C'est que votre volonté ne m'adore pas assez
Voilà ce qu'ils disent et vous vous en foutez
Au fond, pourquoi supporter ces discours ?
Pourquoi continuer à faire semblant ?
Dans les mots du monde, rien de pertinent
Alors je vous en prie, allumez le four
Jetez-moi dedans
Soit moi, soit vous, vos idées et votre peine
Et enfin, reprenez-vous
Sérieusement, il n'y a plus le temps
Libérez votre haine
Pourtant, voilà qu'encore je dois le dire
N'écoutez guère, ne prêtez pas attention
JE ne suis après tout qu'un simple chaton